Etre sauveur, être victime, jusqu'à quand ?

La fin du sauvetage ? Si vous n'allez vers une personne que lorsque vous ressentez qu'elle en a besoin, vous lui laisser la possibilité de s'enterrer dans le rôle de victime. Elle risquera, pour attirer votre attention, inconsciemment parfois, d'aller vers les pires scénarios, alors qu'elle ne souhaite que vivre le bonheur. Et il ne prendra certainement pas racine dans de telles circonstances. Faites assez confiance à la personne pour se "dépatouiller". Ça l'aidera. Ou orientez-la vers une personne qui puisse la guider, si elle veut bien faire ce pas, ce qui ne sera pas toujours la cas, tant qu'il y aura des sauveurs à sa porte. Partez si c'est votre choix, ou partagez vraiment, si l'envie est là. Et notamment la joie. Mais posez-vous également ces quelques questions... : Pourquoi vous comportez-vous en sauveur, comme ça ? N'essayez-vous pas, par ce moyen, de vous aider vous-même ? De secourir à travers une nouvelle personne quelqu'un que vous n'avez pu aider autrefois ? D'obtenir une place que vous pensez ne pas mériter ? Ou que vous avez peur de perdre ? Attention à ne pas vous épuiser, pensez à vous, prenez soin de vous, soyez heureux, aimez, vivez. Et prenez conscience de votre valeur, surtout. Ça évitera que vous laissiez aux autres la possibilité de vous rabaisser. Vous méritez le meilleur, la joie, la paix, l'attention, l'amour, l'amitié, le respect et la sincérité. Choisissez la personne qui vous correspond, et osez. Donnez, recevoir, c'est l'équilibre. C'est la vie. C'est le plaisir d'aimer.

Alexandra JULIEN